Qui sont les termites?
Les termites sont des insectes xylophages. Ils dégradent le bois et tout autre matériau contenant de la cellulose, qui constitue la base de leur alimentation (papier, carton, certains tissus, etc.) Leur habitat naturel est la forêt, où ils participent activement au recyclage de la matière végétale morte. Par conséquent, le statut de « ravageur » qui leur est fréquemment attribué ne s’applique en réalité que dans les cas d’infestations des ouvrages nés de la main de l’homme (bâtiments, aménagements extérieurs, etc.).
Les termites sont des insectes sociaux, formant des colonies organisées en castes. Ouvriers, soldats, nymphes, reproducteurs et larves cohabitent et interagissent perpétuellement via des modes de communication complexes et élaborés (vibrations, signaux chimiques, échanges alimentaires, etc.). La caste ouvrière représente la très grande majorité de la colonie (en moyenne 90 à 95 % des individus dans le cas des termites souterrains rencontrés en métropole). Ce sont les ouvriers qui occasionnent des dégâts aux bois, qu’ils soient stockés humides à même le sol ou secs et mis en oeuvre.
Les arbres vivants ne sont pas toujours à l’abri des attaques, les termites pouvant vaincre parfois les défenses naturelles diminuées de certains arbres fragilisés par la pollution ou pard’autres ravageurs (acariens, chenilles, insectes défoliateurs, etc).
Ou en est l'infestation?
Pour des raisons climatiques, les départements d’outre-mer situés en zones tropicales et les régions du sud de la métropole (en particulier du sud-ouest) sont les plus fortement infestées. Mais Paris et les communes de sa proche banlieue sont également touchées. En application de l’article L.133-5 du code de la Construction et de l’Habitation, lorsque dans une ou plusieurs communes des foyers de termites sont identifiés, un arrêté préfectoral délimite les zones contaminées ou susceptibles de l’être à court terme dans le département. Dans ces zones, les travaux de démolition sont encadrés, les diagnostics sont obligatoires en cas de vente, et les mesures relatives à la protection des constructions neuves contre l’action des termites s’appliquent. Une cinquantaine de départements font actuellement l’objet d’un arrêté préfectoral.
Qu'en est il du Lot?
Par arrêté préfectoral du 1 décembre 2000, la totalité du département du Lot est considérée comme zone contaminée par les termites et de ce fait, la déclaration de la présence de termites dans un immeuble bâti ou non bâti est obligatoire et doit être adressée en Mairie.
Cette déclaration revient à l’occupant de l’immeuble ou à défaut au propriétaire.
Elle doit se faire à travers au travers du formulaire CERFA 12010*02.
Les services de la DDT mettent à votre disposition de nombreux outils à savoir :
· Concernant le diagnostique : Un annuaire des diagnostiqueurs est disponible sur le site du ministère de la cohésion des territoires
http://diagnostiqueurs.din.developpement-durable.gouv.fr/index.action
· Concernant les entreprises pouvant réaliser les travaux d’éradication
Il n’existe pas d’annuaire, toutefois il existe une certification des entreprises : CTB-A+. Cette certification a pour objet de garantir aux clients la qualité des engagements pris par les entreprises certifiées ( en matière de déontologie et de respect d’exigences environnementales), la conformité et l’efficacité des travaux réalisés (http://www.fcba.fr/catalogue/bois-construction/prestations-de-service/ctb-0).
En parallèle il a aussi été créé une certification pour les produits de traitement (CTB-P+).
Voici le lien permettant de trouver une entreprise CTB-A+ : http://www.ctbaplus.fr/#trouver-entreprise-certifiee.
Il peut également se tourner vers le FCBA qui est un organisme privé et qui est vraiment le "spécialiste" des termites.
http://termite.com.fr/
Pour le traitement du bâtiment contre les termites, il y a 2 possibilités :
- soit on met en place des pièges (morceaux de bois enterrés ou sur certains murs, avec un biocide sous forme gel)
- soit on met en place une barrière chimique, avec des injections tout autour du bâti.
La première solution est meilleure d'un point de vue environnemental et sanitaire car pas de libération de produit dans l'air intérieur. En plus, le produit agit à retardement, et comme le termite pratique la trophallaxie, les ouvriers vont contaminer le reste de la colonie. Cette solution permet vraiment d'éradiquer une colonie.
La seconde solution permet de protéger le bâtiment, mais en général on repousse la colonie vers les voisins, on ne la tue pas. D'un point de vue air intérieur, on n'a pas vraiment d'info.
Pour plus d’infos, je vous encourage à consulter les liens suivants:
https://www.cohesion-territoires.gouv.fr/termites-insectes-xylophages-et-champignons-lignivores
https://www.ecologie.gouv.fr/lutte-contre-termites-insectes-xylophages-merules-et-champignons-lignivores#e4
le guide "la protection des bâtiments neufs contre les termites et les autres insectes xylophages" téléchargeable sur le site de la DREAL Occitanie :
http://www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr/termites-et-autres-insectes-xylophages-r5893.html
Guide technique et règlementaire "prévention contre les termites à l'interface sol-bâti"
https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/sites/default/files/Guide%20technique%20et%20r%C3%A9glementaire%20-%20Pr%C3%A9vention%20contre%20les%20termites%20%C3%A0%20l%E2%80%99interface%20sol-b%C3%A2ti%20-%20Janvier%202013.pdf
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